2025

Nouvelles déambulations Nécropolitaines

Quelques cimetières en Andorre

 

Le cimetière de la Massama (nom provenant du latin mattianam qui désigne une variété de pommes), est exceptionnellement moderne : cercueils montés par ascenseur, ici en attente…

« L’éternité hors taxes », extrait d’un article d’André Chabot paru aux éditions Le Mausolée

Les champs de repos d’Andorre la Vieille, comme ceux des Escaldes ou d’Encamp, lorsqu’on les déniche, enclos de quartiers ou miradors à flanc de colline, sont toujours des sanctuaires intimes, presque familiaux, comme repliés sur eux-mêmes. Un jardin intérieur, dans lequel poussent quelques rares croix de fer quelquefois alourdies de Jésus rouillés et de plaques émaillées, s’enferme dans le silence, insonorisé par quatre façades, qui font de cet espace une manière de magasin avec rayonnages et tiroirs. Reste une très contemporaine création architecturale, conception originale déployant deux étages de galeries lumineuses sous une structure d’acier confortablement par un ascenseur, ou plutôt par un monte-charge, capable d’élever public et couronnes, personnel et cercueil. Les galeries permettent d’accéder aux murs d’enfeus, des escaliers mobiles, comme en Italie, autorisent l’accès aux cases individuelles les plus élevées tandis qu’un ingénieux système de levage, du genre pont transbordeur, facilite la levée des cercueils jusqu’à leur destination finale.

« Las Esclades » (en français les escalades), et Encamp sont typiques du pays.

Musique : Vagharshabadi de Komitas

 


Retour sur l’Ouvrage de Marie Jardez « Nécrotribulations Martiennes »

Une critique éloquente sur le site Babelio

« Si en lisant le résumé vous vous êtes dit « hein? » puis « quoi? » ou carrément « WTF ?! » ne vous inquiétez pas, c’est normal !

Nécrotribulations martiennes est un roman de SF hyper original, avec un world building immersif et bien construit malgré sa brièveté. J’ai aimé ! J’ai même beaucoup aimé ce roman qui nous raconte un avenir écologique un peu trop plausible. Les premiers chapitres décrivent l’évolution climatique de notre planète et comment les humains en ont tiré profit pour ensuite en souffrir, au point que certains ont finalement décidé de migrer sur Mars (les premiers migrants de l’espace). La plume fluide et légère de l’auteure nous projètent complètement dans ce Paris du 22ème siècle au bord de l’asphyxie. D’ailleurs le contexte est tellement riche que j’ai eu peur que les personnages ne soient pas à la hauteur. Mais ce n’est pas du tout le cas. Ici pas de cliché mais des personnalités tout en nuances, chacun ayant sa part de mystère qui sera révélée petit à petit : Phénix le Martien dont on devine que la venue sur Terre va bien au-delà de la simple mission archéologique, Asimov son androïde de compagnie et Extasia la mystérieuse rebelle nécropolitaine.

« Nécropoli quoi ? » Oui je sais, je me suis posée la même question et pour moi qui n’avais aucune connaissance de la Mémoire Nécropolitaine ce livre a été une double découverte. La science-fiction a pour ainsi dire rejoint la réalité puisque la Mémoire Nécropolitaine est une véritable association visant à préserver le patrimoine funéraire (je vous laisse faire vos p’tites recherches, hein).

Vous extrapolez ce concept au maximum et vous vous retrouvez dans une quête archéologique et identitaire dans les allées du cimetière du Père-Lachaise surveillé par des nécrorobots. Le récit est dynamique, sans temps mort et on suit cette aventure avec plaisir. C’est un roman rafraîchissant dans l’univers SF. Petit bémol sur la longueur néanmoins, comme c’est le cas de beaucoup de romans aujourd’hui, c’est assez court mais le tome 2 est en route alors tout va bien. Si vous aimez la SF/anticipation/post-apo ou si vous voulez simplement sortir de votre zone de confort littéraire, foncez découvrir cette pépite ! »

Retrouvez Marie Jardez sur son compte Instagram @marie_jardez


Le 18 Mai 2025 – de 9h00 à 17h00

André Chabot présentera sa nouvelle exposition au Père Lachaise dans le cadre du Printemps des cimetières

ROND-POINT CASIMIR PÉRIER

Les jardins de la mort

 


Mars 2025

Parution aux Editions des Tourments de « Nécrotribulations Martiennes » de Marie Jardez

Un ouvrage dans lequel certaines ressemblances avec des personnages connus de ce site internet

ne serait pas totalement fortuite !

En vente sur le site Babelio en cliquant ici

Résumé :
215… Le Père-Lachaise est sur le point d’être rasé. Un archéologue de la planète Mars, Phénix Chabotopoulos, est envoyé sur Terre, par le Centre de Recherches Spatio-Nécropolitaines, pour récupérer les derniers QR codes funéraires, encore actifs, du cimetière. Les tombes ont été placées sous la surveillance de nécrorobots. Accompagné de son cobot Asimov 66, le Martien se lance dans une aventure qui se double d’une quête de ses origines et fait de lui un fugitif. La rencontre d’Extasia, rebelle nécropolitaine, le précipite sur la route de l’Atlantide.

 


Nouvelles déambulations Nécropolitaines

 

Cimetière de Foix – France

Il était une fois dans la ville de Foix… en Occitanie, en Ariège, le cimetière du Champ de Mars, le cimetière patrimonial de la ville de Foix qui se détache sur les contreforts des Pyrénées dans lequel se détache le Superbe visage sur la tombe de la famille Peybernes.

Toulouse, le cimetière de Terre-Cabade

À Toulouse, le cimetière de Terre-Cabade, qui comporte six sections et correspond au « cimetière ancien », est l’œuvre de l’architecte Urbain Vitry, et fut ouvert en 1840. À flanc du coteau de Jolimont, il couvre un vaste quadrilatère de 33 hectares. Le nom de Terre Cabade provient sûrement de l’occitan terra cavada, « terre excavée ». Ce toponyme rappelle que, jusqu’au début du XIXe siècle, à l’ouverture du cimetière on trouvait plusieurs briqueteries et le sol y était creusé par les briquetiers pour en extraire l’argile. 28 avril 1840, le maire, Armand Perpessac, décrète que tous les cimetières catholiques de la rive droite doivent être fermés et les tombes transférées au nouveau cimetière du quartier de Terre-Cabade. Quelques semaines plus tard, le 16 juillet 1840, le portail néo-égyptien monumental est inauguré La monumentale entrée principale du cimetière a été bâtie dans un style néo-égyptien inspiré de l’Architecture de l’Égypte antique, et adapté aux matériaux locaux tels que la brique foraine. Le portail est encadré de deux obélisques en brique coiffés de pyramidions dorés. De part et d’autre du portail se présentent deux pavillons, ornés de colonnes papyriformes en brique également.

Bonne et  heureuse année  2025


Les actualités de Novembre 2024

André Chabot sera présent au Salon FUNEXPO de Lyon le 22 novembre 2024

Stand des Editions PIERRE ACTUAL

 

 

 

Nouvelle parution dans la collection Carré Noir sur fond noir n°21

Post Scriptum

Texte et photographies d’André Chabot, Collection Carré Noir, Édition Galerie Koma-Mons, Belgique

En vente  sur le Chabotostore

 


Les dernières actualités d’André Chabot :

« Quelques larmes d’amour pour ceux qui se sont tus » Exposition au cimetière Sud de Tournai, Belgique,
visible jusqu’en mai 2025 au « Printemps des cimetières »


Nouvelles déambulations Nécropolitaines

Cimetière d’Ottakringer à Vienne – Autriche

Cimetière d’Ottakringer à Vienne – Autriche

 

Ludwigsburg, Cimetière Eglosheim

Ville baroque allemande, au nord de Stuttgart, date de 1718. Dans le cimetière Eglosheim (quartier de Ludwigsburg) repose le comte Ferdinand von Zeppelin, né en 1838, mort en 1917. Von Zeppelin, militaire, a conçu ce type d’aérostat. Ainsi son nom propre est devenu un nom commun

 

Ludwigsburg (Allemagne), cimetière ancien

Ludwigsburg, ville du Bade Wurtemberg, dans la région de Stuttgart, fondée par Eberhard Louis, duc de Wurtemberg, date du début du 18ème siècle.


Collectionner les tombes

André Chabot en collaboration avec les Editions Païen :

Sujet peu répandu dans le paysage éditorial, Collectionner les tombes présente une précieuse archive photographique sur l’art funéraire du XIXème siècle à nos jours. L’ouvrage puise dans le fonds d’images de cimetières de l’artiste et collectionneur André Chabot. Depuis une cinquantaine d’années, ce dernier dresse un inventaire méticuleux de tombes, sculptures, chapelles sépulcrales et autres catacombes, photographiées dans plus de soixante-dix pays.
Sur le postulat du photographe, « l’art funéraire, c’est du passé », et à l’heure où cette forme esthétique est en voie de disparition, les éditions Païen invitent à arpenter ce livre comme on déambulerait dans les allées d’un cimetière afin d’en recueillir les derniers témoignages.
Collectionner les tombes est une invitation à la découverte d’une «vaste nécropole mondiale où l’on pourra s’attarder devant les tombes les plus humbles et les plus émouvantes comme devant les mausolées les plus grandioses et les plus spectaculaires».

L’ouvrage est préfacé par Lia Pradal (Editions Païen) et contient des textes de Sylvain Besson (directeur des collections, Musée Nicéphore Niépce) et Ambre Charpier (critique d’art et chercheuse à la Sorbonne) ainsi qu’un essai visuel de la photographe Marie Quéau.

Collectionner les tombes a fait partie de la liste des 10 livres remarqués par le jury du Prix NADAR, sur un total de 117 ouvrages reçus.
230 Pages
En commande directement aux Editions Païen

« Sculpter l’éternité » est désormais disponible dans le Chabotostore

 


Nouvelle parution  2023  « PRÉSENTS POSTHUMES »