2014-18

10 mai 2010 Non Par anne@25saul
2014-18

Reportage et texte de Stéphane Traversini

 

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Deux mille quatorze dix-huit

On rapporte des tranchées que l’oubli est autant redouté que la mort.

Ces images recueillent leur empreinte, mais elles enregistrent aussi la durée, le climat, l’exposition au soleil dans le cimetière de leur quartier ou du village qu’ils ont dû quitter. Il n’y eut pas de désertion de leur côté, mais une désertification des campagnes.

Je suis formel : leur présence est réelle. Il n’y a rien de nouveau dans cette démarche, et je n’oublie pas que photographier une photo suppose que l’on s’appuie sur l’épaule d’un photographe (Je souhaiterais dans la mesure du possible poursuivre ce travail au-delà de nos frontières).

Tout de même, leur regard ne s’offre pas de suite. Après quelques hésitations dans le cadrage, ces compagnons un instant vous retiennent dans un échange muet… Et, faut-il le préciser, pas un pour affirmer que la guerre sublime la mort !

Ce regard, avant l’effroi, qui examine déjà.